Tifanny Scrope, le mal incarné.
- Démon
- Froid
- Sadique, moqueur, arrogant
- Puissant "mage"
- Double personnalité
- Misérable
- Se veut antipathique.
"Je me réveille et je souffre. Je suis incapable de deviner l'acte que j'ai commis, mais je sais qu'au fond de moi c'est un acte infâme; et impardonnable. Alors je ferme les yeux, et j'oublie. J'oublie le monde, j'oublie tout ce qui est autour de moi, et je m'oublie: moi. Parce que c'est plus facile de s'oublier. C'est plus facile d'oublier l'existence de ce monde. Je me dis parfois, que je n'ai pas le droit de souffrir. Je me l'interdit parce que je fais du mal aux autres sans même le savoir, sans même m'en rappeler. Tout ce que je touche, je le brise. Mes actions sont inexpiables, et pourtant, qu'est-ce que ça fait mal. Je sens mon cœur se déchirer en petit morceau. Je suis perdu, mais j'ose imaginer la douleur de personnes que j'ai atteintes. J'ose imaginer leur chagrin, leurs souffrance. Alors, je reste silencieux. Je me tais et me promets de ressentir aucune once de d'émotions. Parce que ma douleur n'est rien comparé à la leur."
"22 ans. J'ai actuellement 22 ans de pourriture en moi. 22 ans de corruption dans les yeux, dans les poumons, dans le sang, dans mon corps. Et je n'ai aucune idée d'où cela provient. Tout ce que je sais, c'est que c'est inné. Ma sœur en est atteinte également, mais à la différence, c'est qu'elle est plus forte que moi. Bien plus forte. Tellement plus forte qu'elle sait le manipuler et le maîtriser, comme un vrai don de la Nature. Je suis celui qui brise les âmes, celui qui dévore votre être tout entier. Il surgit sans raison particulière. J'en ai souvent froid dans le dos. Je suis victime, et la seule chose que je peux faire est subir. Si je résiste, je meurs. Nous sommes tous les deux liés, nous ne faisons qu'un. Si il saigne, je saigne, et vice versa. Nous endurons, nous supportons, ensemble. Chaque blessure me rend plus faible, mais le rend plus fort. Il se nourrit de mes peurs, de mes faiblesses, de chaque commotion. Je suis destruction, chaos et misère. Pour autant, je ne peux pas cesser de vivre. Je veux vivre. Alors j'apprends. J'apprends à vivre dans le mal et la douleur. Je ne cherche plus à renier ma véritable nature, j'apprends à vivre avec, tel que je suis. Car c'est sûrement la meilleure des choses de s'accepter tel que l'on est. Accepter qu'on est une ordure. Je suis une ordure."