"22 février, Moscou.
Un homme fut retrouvé mort à l'air de jeu. Son visage était défiguré, une croûte de sang avait séchée. Sa peau était froide, mais bien conservée. Un petit garçon était tombé dessus en tentant de faire un bonhomme de neige. Des objets manquaient à la balançoire. Certaines visses s'étaient retrouvé dans le cadavre. Les chaînes avaient été arrachées de force, laissant une balançoire sans siège. Il y avait la trace d'une roue, mais impossible de trouver l'arme du crime. La poussette avait une roue en moins. Une roue en métal, fabriquée en Grande Bretagne, pour pouvoir rouler dans la neige épaisse, dans un froid d'hiver, à moins de -8 degré, à Moscou. La poussette fut démontée, et enterrée dans un bois. Bien enterré. Secret bien gardé.
Tout ce que l'on sait, c'est que c'était un assassinat volontaire. Assassinat violent d'un violeur. L'oiseau était sorti de son nid, prêt à picorer. "
"Maman m'a giflé. Ma maman a levé la main sur moi. Elle était en état de choc. Je ne sais pas si elle était en colère, ou si elle était affligée. Peut-être les deux. Je me rappelle. Elle masquait sa bouche avec sa main, et elle hurlait de douleur. Ses yeux étaient remplis de larmes, je n'arrivais plus à voir la couleur de ses yeux. Son visage entier semblait se décomposer face à cette scène. Ses joues se creusaient à mesure qu'elle criait sa souffrance. J'ai cru que mes tympans allaient se percer. J'ai cru que mon cœur allait lâcher, tellement il battait vite dans ma poitrine. Un vaisseau sanguin de mon œil avait éclaté. Mon œil était rouge. Maman a finit par se calmer, lorsqu'elle a vu le membre du monsieur. Il n'était pas rangé au bon endroit, il n'était pas à sa place. Je l'ai vu. Il me l'a montré lorsqu'il tenait encore debout, la queue en l'air, content comme un chien. Il a voulu que je la touche. Il voulait que je la mette dans ma bouche, comme les bonbons qu'il m'a donné. Il voulait me prendre sur ses genoux. Je n'ai pas voulu le toucher. Je n'ai pas voulu poser ma main sur son membre dégoutant. Et il m'a tiré par les cheveux. Il m'a frappé. Il a arraché ma culotte. Je me suis accrochée de toute mes forces à la balançoire. Je ne voulais pas la quitté. Je voulais garder mes fesses posées dessus. Je voulais simplement me balancer. J'ai eu mal. Et j'ai eu peur. Maman n'était plus là. Son coup de fil était trop long. Elle ne me voyait plus. Je ne la voyais plus. Ma maman m'avait abandonné l'espace de 15 et longues minutes. Elle avait laissé ma poussette avec mon eau. Finalement, elle était à l'entrée de l'air de jeu, à papoter avec une dame, ça devait être une vieille et bonne amie. Elle a aussi fait un détour pour prendre une glace.
J'ai crié Maman. Mais elle ne m'a pas entendu. Il y avait trop de vent, et il y avait trop de neige. Je me suis mise à pleurer. Le monsieur avait attrapé violemment mon bras. Une marque violette était présente sur mon poignet. Il a posé ma main sur sa queue. Je l'ai touché. Et je l'ai mis dans ma bouche. Je l'ai mordu. Il a hurlé. Après ça, j'ai planté la visse dans sa jambe. J'ai serré tellement fort son membre dans ma bouche qu'elle aurait pu se couper. Il saignait beaucoup. Il m'a frappé. Je l'ai tué. Je n'ai pas contrôlé ma force. Je ne voulais pas être une mauvaise fille. Maman était partie trop longtemps, et il n'y avait plus personne dans l'air de jeu.
Aujourd'hui, la balançoire a été remplacée, je crois. J'avais attrapé les chaînes, mais elles se sont brisées. Il a essayé de me briser les os. Mais il a perdu. je l'ai broyé avec ma poussette. C'est à ce moment là que j'ai compris que je n'étais pas normale. Que ma force n'était pas normale. Et que j'avais envie de chair fraîche."
Halina
Kwiatkowski
- Race: Goule.
- Âge : non- défini
- Job : barmaid / strip-teaseuse / escort-girl